* L’Artichaut (Cynara scolymus)
C’est une plante phare du drainage hépato-biliaire. L’artichaut peut être consommé dans notre alimentation, mais les feuilles que nous mangeons (celles de la fleur, les sépales) ne sont pas celles qui contiennent le plus de principes actifs. Ce sont principalement les feuilles qui poussent le long de la tige qui sont utilisées pour leur richesse en cynarine. Cette substance accroît la production de bile (plante cholérétique) ce qui favorise la digestion, le transit et la régulation du cholestérol (intensifie l’élimination du cholestérol en sels biliaires), protège les cellules du foie et aide à l’élimination des substances toxiques. Ces feuilles sont affreusement amères. Personnellement je plébiscite les gélules. Il est également un bon remède contre les ballonnements (si on en abuse pas, sinon c’est le contraire) et les nausées.
PS : l’artichaut est déconseillé aux femmes allaitantes, car il ralenti la production de lait.
* Le boldo (Peumus boldus)
C’est une espèce d’arbres de la famille des Monimiaceae, originaire du Chili. Ses feuilles, qui ont un arôme boisé fort, sont utilisées à des fins culinaires et médicinales. On le trouve le plus souvent en sachets d’infusions. Les feuilles de boldo contiennent des alcaloïdes, dont le plus abondant est la boldine qui est un alcaloïde cholagogue, ce qui signifie qu’elle stimule la sécrétion de bile et facilite son évacuation jusqu’à l’intestin. Elles sont aussi hépathoprotectrice et sont couramment utilisée pour traiter les calculs biliaires. Le boldo est indiqué en cas de digestion douloureuse et difficile (dyspepsie), de troubles hépatiques ou encore de constipation. Il aide à combattre le foie gras et enflammé, l’hépatite, la cirrhose et les indigestions. Grâce à ses flavonoïdes et à la boldine, ce remède protège le foie. Il a un fort pouvoir purifiant : il est capable de nettoyer le foie en cas d’abus d’alcool, de médicaments ou de repas copieux.
* Le chardon marie (Silybum marianum)
C’est une plante formidable, aux magnifiques fleurs violettes très piquantes, facilement reconnaissable à ses feuilles vert pâle brillantes et épineuses marbrées de blanc. Ce sont les graines que l’on utilise habituellement même si les feuilles contiennent beaucoup de principe actif également. Depuis quelques décennies, les chercheurs se penchent sur les effets du chardon-Marie sur le foie et les organes internes. Celle-ci possède effectivement un incroyable pouvoir de guérison, notamment en ce qui concerne la cirrhose (prévention) et le traitement des hépatites. Cette plante contient des ingrédients actifs variés, dont trois flavonoïdes, une huile grasse riche en acide linoléique, ainsi que des substances amères (connues pour leurs propriétés détoxifiantes).
La silymarine est l’ingrédient actif de la plante. C’est elle que l’on retrouve à l’origine des bienfaits du chardon-Marie sur le foie et la vésicule biliaire. Elle possède une action antipoison considérable, notamment sur la fibrose hépatique et contre le poison d’un champignon mortel : l’amanite phalloïde. Elle permet aussi la régénération des cellules hépatiques. Ses effets thérapeutiques se ressentent à long terme, et non de façon immédiate. Les dosages doivent être assez élevés pour donner des résultats dans les troubles sérieux. On préconise la prise d’extrait normalisé du chardon-Marie (70 % à 80 % de silymarine) à raison de 140 mg à 210 mg, 3 fois par jour.
Le chardon-Marie contribue à préserver le foie des dégâts de l’alcool. Il agit pour cela au niveau cellulaire. Il est cholagogue et cholérétique. À ce titre, il préserve cet organe de l’hépatite alcoolique et de la cirrhose alcoolique. Il s’agit d’un remède naturel à utiliser sur les foies engorgés, suite à la consommation d’agents chimiques ou de médicaments. Certaines personnes peuvent avoir une réaction au chardon-Marie, si elles sont allergiques à des plantes telles que la marguerite, l’astre, la camomille, etc. De la même façon, cette plante exceptionnelle permet de lutter contre les intoxications alimentaires et les effets néfastes de quelques autres polluants.
* Le citron
C’est un aliment alcalin (malgré son goût acide) et est antioxydant. Il nous permet de faire le plein de vitamine C. Mais il permet avant tout de détoxifier l’organisme et de le purifier. Le citron est un draineur hors pair pour le foie. Amer, il est aussi bénéfique pour la vésicule biliaire et stimule son activité.
* Le Chrysanthellum (Chrysantellum Americanum)
Cette sorte de petite marguerite est un super-dépuratif doublé de propriétés toniques et protectrices.
C’est un remède hépato-vasculaire majeur, doué en outre de propriétés anti-lithiasiques, hépatoprotectrices, hypoglycémiantes et anti-inflammatoires non négligeables. Il détoxifie le foie et évacue les calculs. On conseille souvent cette plante pour faire suite aux excès alcooliques.
* Le desmodium
Il existe 34 variétés différentes de desmodium, et seul le Desmodium adscendens a fait ses preuves. Il faut 600 mg par jour pour bonne efficacité.
Les parties utilisées sont les parties aériennes, les tiges et les feuilles. Originaire d’Afrique-Equatoriale, le desmodium est connu depuis peu en Europe.
Cette plante agit comme un excellent hépato- protecteur, y compris lorsque le foie est agressé par un traitement médicamenteux ou une chimiothérapie. Il aurait une action contre certaines allergies. Il aurait également pour effet de stimuler le système immunitaire, pendant les chimiothérapies notamment.
* La fumeterre (Fumaria officinalis)
On cueille les sommités fleuries de couleur rose/mauve. C’est une excellente plante pour les foies paresseux, mais aussi trop actifs. Elle a une fonction régulatrice des fonctions biliaires et facilite également le digestion et le transit Une cure courte de 10 jours maximum est conseillé.
* Le radis noir (Raphanus niger)
C’est un excellent légume détox grâce à ses propriétés soufrées. C’est un draineur hépatobiliaire. Ses composés soufrés fluidifient la bile et empêchent ainsi la formation de calculs dans la vésicule biliaire. Ne pas utiliser en cas de calculs biliaires.
* Le romarin (Rosmarinus officinalis)
Il stimule la production de sucs digestifs et facilite la digestion, notamment celle des graisses. Il favorise le drainage hépatobiliaire .
Par exemple vous pouvez prendre au printemps des infusions de romarin avec des rondelles de citron.
Attention : ne pas consommer de romarin si vous avez de la tension.
* Le pissenlit (Taraxacum officinale ou Taraxacum dens leonis)
Aucune plante ne ressemblant au pissenlit n’est toxique, mais certaines sont plus amers que d’autres. Toute est bon dans cette plante si connue : les fleurs, les feuilles et la racine. A lui tout seul, le pissenlit effectue le rinçage du filtre rénal et l’essorage de l’éponge hépatique. Il nettoie efficacement et stimuler le foie (en cas d’engorgement) ainsi qu’il favorise la production et l’élimination biliaire, tout en contribuant à la prévention de calculs biliaires.
Il est diurétique, laxatif (sans priver l’organisme de potassium), dépuratif du sang et de la peau. Il stimule les fonctions biliaires, régularise les fonctions intestinales et urinaires. L’idéal est de le consommer crus (feuilles et jeunes fleurs) mélangés à des salades et des crudités.